Premier semestre 2024: quelques chiffres et de beaux retours

Le premier semestre 2024 vient de s’achever, déjà. Nous avons pu toucher près de 1200 parents depuis le mois de janvier, soit le nombre de familles atteintes sur toute l’année 2023. Notre équipe d’animatrices.eurs a croisé ces parents dans des villes de l’EPT Paris Terre d’Envol et à La Courneuve (93), dans la communauté d’agglomération Melun Val de Seine (77), à Grigny (91), dans l’agglomération lyonnaise, dans le Val d’Oise. Lors d’ateliers PAPOTO dans des maisons de quartier, PMI, écoles maternelles, hôtels sociaux, centres d’hébergement d’urgence… Toujours avec nos supports vidéos doublés en 19 langues, toujours autour des besoins fondamentaux du jeune enfant.

Nous ne pouvons que renouveler notre gratitude à nos animatrices.eurs, à nos partenaires sur le terrain, aux familles et, évidemment, aux financeurs qui nous font confiance : les CAF de Paris, du 91 et du 93,  les villes de Paris, Grigny, de la Courneuve, l’ANCT pour les villes de l’EPT Paris Terres d’envol, l’ARS Ile de France, le département du Val d’Oise, le fonds de dotation bioMérieux pour l’éducation, la Fondation Mustela, la Fondation de France, Break Poverty. Un grand merci également à la Fondation Rothschild qui a décidé de nous soutenir cette année, nous en sommes très honorés.

Comme à notre habitude, parce que cela vaut tous les chiffres et tableaux excel, voici un petit florilège des retours des parents. :

“Je me sentais libre de tout dire pendant les ateliers. Je pouvais parler en anglais, c’était vraiment facile grâce aux traductions.”

“Après les ateliers, je vais changer la manière de parler, de faire, maintenant j’ai plus de temps pour mes enfants, câlins, bisous… “

“Je vais davantage prêter attention à mon enfant. C’était très intéressant et c’est important de rendre les parents plus conscients des besoins de leur enfant”

« Avant quand il pleure, je criais, je fâchais, et je sortais. Maintenant je vais dans les toilettes, je me calme et je vais lui expliquer, lui parler. »

« Faut pas crier sur l’enfant, on sait pas s’il a mal, s’il a faim parce qu’il parle pas donc tu ne sais pas, mais faut pas blâmer l’enfant, faut lui parler doucement »

« J’ai appris qu’il fallait réagir avec douceur avec mon enfant, pas dans la colère, il faut pas trop se fâcher. Avec Papoto je sais maintenant qu’on peut faire comprendre avec des mots gentils »

“J’ai plaisir, c’est trop bon. Je suis très contente d’avoir un diplôme, faire la photo. […] Ca se passe bien, beaucoup d’explications, j’ai appris beaucoup. Comment les enfants, les bébés grandissent, comment parler aux enfants.”

« C’est pas que ça me donne envie de modifier mes pratiques éducatives c’est que j’ai dû modifier beaucoup de choses ! Niveau sommeil ça va beaucoup mieux, avant je lui mettais de la musique pas forcément douce mais ça ne marchait pas. Maintenant je le prends dans mes bras, il se calme et quand il y a les signes de fatigue, je le couche dans le noir, ça marche. »

“Si les parents ne comprennent pas leurs enfants, il faut venir aux ateliers. Avant je tapais les enfants, maintenant j’explique bien, j’ai bien compris.”

“La dame qui est venue, elle était bien. Ce jour là je me rappelle, c’était comme si c’était la famille.”

“Je ne savais pas que la télé fait des trucs pas bien sur le développement des enfants malgré le médecin m’a dit faut enlever la télé mais j’ai pas compris pourquoi, avec PAPOTO ils ont bien expliqué et j’ai fait directement.”

« A la PMI on m’a dit de parler ma langue mais je ne comprenais pas pourquoi, comme ma fille va à l’école j’essayais de parler français. Avec PAPOTO, j’ai compris que je transmettais mes sentiments mieux dans ma langue qu’avec une langue que je ne maîtrise pas bien. »

« La petite parfois elle pleure, je pensais que c’était exprès. Maintenant quand elle crie, elle pleure, elle fait des bêtises, je sais que c’est pas exprès, elle ne sait pas, donc je lui parle, je lui explique. » (mère)

“Merci beaucoup pour les conseils de l’animatrice, ça a changé beaucoup ma vie. »

“Je le tape moins, je parle plus”.

“Je mets le téléphone de côté, je joue plus avec elle quand je peux pas, je préviens que je suis occupée.”

Et puis il y eut cet atelier, très récemment au cours duquel notre animatrice a dû rassurer la jeune mère d’un bébé de deux mois. «On m’a dit que comme j’avais grandi dans la violence j’allais forcément reproduire sur mon enfant » . Après chaque atelier cette jeune femme appelle sa propre mère et lui raconte ce qu’elle apprend. Lors d’un de ces échanges, sa mère lui a demandé pardon. « Je ne savais pas tout ça, j’ai mal fait, toi tu ne dois pas faire pareil avec ton fils ». Elles ont pleuré ensemble au téléphone.

Nous laisserons le mot de la fin à notre animatrice, très émue après les confidences de cette jeune femme : « Je n’avais jamais imaginé, pensé, projeté que nos ateliers pouvaient faire réparation ».

Merci à nos financeurs pour leur généreux soutien !

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